Nom de code : Geo-Africa. Ce réseau satellitaire d’observation panafricain est peut-être la prochaine grande réalisation de l’Union africaine, soutenue financièrement par l’Union européenne, si le projet voir le jour. EADS est évidemment en lice comme constructeur, mais c’est surtout le promoteur du projet.
Le groupe mise beaucoup sur le développement des activités satellitaires sur le continent. Sa filiale Astrium travaille au corps la plupart des agences spatiales de la région. L’Algérie (avec Alsat2) a même envoyé des stagiaires au centre d’EADS à Toulouse, en France. Et en Afrique du Sud, au Nigeria, en Mauritanie, au Gabon ou au Mali, « il y a de vraies politiques et de vraies ambitions », assure Jean-Philippe Gouyet. Des discussions sont également en cours avec la présidence sénégalaise pour un projet de satellite consacré à l’agriculture (érosion des sols, avancée du désert…). Le marché est ouvert.
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