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samedi 10 décembre 2016

Anthropocène : la nouvelle ère géologique de l'Homme

climat-humains-natureLes activités humaines ont-elles perturber l'écosystème Terre au point que nous aurions entamer une nouvelle ère géologique ? L'Anthropocène, dont il est question, est illustré par une vidéo originale et spectaculaire diffusée à la veille de la conférence "Planet Under Pressure" qui a eu lieu fin mars 2012 à Londres.

En seulement quelques générations, l'Homme a profondément transformé son support de vie pour l'adapter à ses "besoins". Malheureusement, la pression insoutenable des activités humaines a rompu les grands équilibres naturels de la Terre et notre passage, même bref, laissera sans doute une empreinte dans l'histoire géologique de notre planète.

L'Anthropocène[1] serait donc une nouvelle période de l'ère géologique quaternaire et succéderait à l'Holocène daté de seulement - 11 700 ans. Rappelons que l'Holocène est une période interglaciaire qui a été particulièrement propice à l'expansion des sociétés humaines sur la Terre.

Pourquoi peut-on parler d'Anthropocène ?

Comment un géologue du futur pourrait-il repérer l'Anthropocène dans les couches géologiques ? Le rapport Planète Vivante 2016 du WWF nous fournit des indications : "Tout simplement grâce aux nombreux signes susceptibles de témoigner de l’influence humaine. À titre d'exemple, les vestiges de certaines mégapoles pourraient très bien évoluer en de complexes structures fossiles. L’urbanisation peut elle-même être vue comme une altération des processus sédimentaires du fait de la formation de strates rocheuses « artificielles ».
Les scientifiques évoquent aussi la possibilité de détecter tout un éventail de marqueurs potentiels, depuis les pesticides jusqu’à l’azote et au phosphore, en passant par les radionucléides (Waters et coll., 2016).
L’accumulation de particules plastiques dans les sédiments marins (Zalasiewicz et coll., 2016) pourrait être décelée dans de multiples roches. Enfin, il est probable que le géologue en question constate un déclin rapide du nombre d'espèces à partir des indices présents dans le registre des fossiles (Ceballos et coll., 2015), nous perdons déjà des espèces à un rythme comparable à celui d’une sixième extinction massive. Les données actuellement disponibles sur ces types de changements laissent penser que l’Anthropocène a pu commencer au milieu du 20e siècle (Waters et coll., 2016)."

"Bienvenue dans l'Anthropocène" : une vidéo pour mesurer notre impact

Pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, nous appartenons à cette génération qui a la responsabilité de l'avenir même de nos civilisations. Nous pouvons encore réorienter nos choix vers un futur plus durable mais il faudra faire preuve de courage et d'inventivité. Voici le message de ce film de 3 minutes qui débute lors de la Révolution Industrielle, il y a 250 ans.

Des images exceptionnelles des flux d'énergie (électricité, pipelines...), de communication (câbles sous-marins) et de transport (routes, voies ferrées, voies maritimes et trafic aérien) montrent la toile qui s'est tissée sur toute notre planète. De plus, des données sont superposées sous forme d'un graphique, celles-ci montrent l'emballement de nos activités et de la croissance démographique à partir des années 1950.


Bienvenue dans l'Anthropocène


Le film a été produit dans le cadre de l'ouverture du portail éducatif consacré à l'Anthropocène et aux sciences des changements globaux : Anthropocene.info

"L'Anthropocène change notre relation avec la planète. Nous avons une responsabilité nouvelle et nous devons déterminer comment y répondre." Elinor Ostrom, prix nobel d'économie, Université d'Indiana.

L'anthropocène : une nouvelle ère géologique contestée

La désignation de cette nouvelle ère géologique n'est pas bien accueillie par certains géologues qui suivent des règles rigoureuses et précises pour dresser l'histoire de la Terre : "certains voudraient faire de l’anthropocène une ère géologique parce que l'influence de l'homme serait globale (...) La période anthropocène est définie comme due à l'homme, elle s'inscrit dans l'histoire de l’humanité, elle a sa place dans le calendrier de l'histoire humaine. Pourquoi vouloir en faire une ère géologique ? Ce serait à la fois inutile et inapproprié car elle n'en possède pas les caractères." explique Patrick De Wever, Professeur au Muséum national d'histoire naturelle de Paris dans le journal Le Monde.

Et pourtant, l'Homme a modifié le paysage et y a inscrit son empreinte comme jamais avec autant de violence qu'une catastrophe majeure suivie d'une extinction massive.

Notes
Le terme fut proposé en 2000 par Paul J. Crutzen, prix Nobel en 1995 pour ses travaux sur la chimie de l'atmosphère et ses recherches sur l'appauvrissement de l'ozone stratosphérique (le fameux « trou »), et par Eugene F. Stoermer dans une publication (p. 17) de l'International Geosphere-Biosphere Programme. Mais le concept lui-même, l'idée que l'activité humaine affecte la Terre au point tel qu'elle puisse traverser un nouvel âge, n'est pas nouveau et remonte à la fin du XIXème siècle. Différents termes furent ainsi proposés au cours des décennies, comme Anthropozoïque (Stoppani, 1873), Noosphère (de Chardin, 1922 ; Vernadsky, 1936), Érémozoïque (Wilson, 1992), Anthrocène (Revkin, 1992), etc. Il semble que le succès du terme choisit par Crutzen et Stoermer soit dû à la chance d'avoir été formulé au moment opportun, alors que l'Humanité prenait plus que jamais conscience de la profondeur des impacts qu'elle cause aux milieux planétaires. — Il est à noter qu'Edward O. Wilson (qui suggéra Érémozoïque, l'âge de la solitude ou « la vie seule ») popularisa les termes « biodiversité » et « biophilie ». Techniquement, l'Anthropocène est la période la plus récente du Quaternaire, succédant à l'Holocène (Globaia).

Source : notre-planete.info, http://www.notre-planete.info/actualites/actu_3350.php

Effets des poussières cosmiques sur notre atmosphère

nuages-noctulescents-EstonieEn développant plusieurs systèmes expérimentaux innovants, des chercheurs financés par l'UE ont maintenant de meilleures indications sur la quantité de poussières cosmiques pénétrant dans l'atmosphère terrestre et sur les conséquences de ce phénomène.
Contrairement à ce que l'on pourrait croire, notre système solaire est un environnement très poussiéreux. Lorsque des comètes se rapprochent du soleil, celles-ci s'évaporent en partie et abandonnent une traînée de poussières cosmiques dans leur sillage. Ces particules de poussière, qui pénètrent ensuite à des vitesses très élevées (entre 40 000 et 260 000 km/h) dans l'atmosphère terrestre, entrent en collision avec les molécules d'air. Ces collisions provoquent un échauffement instantané qui entraîne la fusion et l'évaporation des particules.

« Lorsque ces particules de poussière font plus de 2 mm, ce phénomène est visible sous la forme d'une étoile filante », déclare John Plane, chef du projet CODITA. « Mais l'essentiel des poussières arrivant dans l'atmosphère sont si petites qu'elles ne peuvent être observées que grâce à des radars spécialisés. » Selon lui, même si nous savons que cette poussière est là, nous avons peu d'informations sur la quantité de poussière cosmique pénétrant dans l'atmosphère terrestre (les estimations sont comprises entre 3 et 300 tonnes par jour), ainsi que sur les effets de ce phénomène.

Les résultats du projet CODITA combinés avec un modèle astronomique de l'évolution de la poussière dans le système solaire et des mesures par radar haute performance, montrent qu'il entre chaque jour environ 40 tonnes de poussière cosmique dans l'atmosphère terrestre.

Quelles sont les conséquences des poussières cosmiques ?

Ces particules ont des conséquences notables. « Les métaux injectés dans l'atmosphère par l'évaporation des particules de poussière sont la cause directe ou indirecte d'un ensemble de phénomènes », déclare John Plane.

Par exemple, les métaux se condensent en de très fines poussières (fumée météorique), qui jouent un rôle dans la formation des nuages noctulescents. Situés à une altitude de 82 km, ces nuages de glace sont visibles en été dans les régions polaires. « Les nuages sont apparus la première fois en 1886, et l'augmentation de leur fréquence semble être un signe du changement climatique dans l'atmosphère moyenne, où l'augmentation du niveau des gaz à effet de serre provoque un accroissement de la quantité de la vapeur d'eau et une diminution des températures, à l'inverse de ce qui se passe dans la basse atmosphère », ajoute-t-il.

« La fumée générée par les météorites affecte également les nuages stratosphériques polaires qui provoquent la réduction de la couche d'ozone, et le dépôt de fer cosmique dans l'océan Austral constitue un nutriment essentiel pour le plancton, qui fixe le dioxyde de carbone de l'atmosphère. »

Aujourd'hui, grâce au travail accompli par le projet CODITA, il est possible de modéliser les effets de la poussière cosmique sur une base cohérente et ce depuis les marges du système solaire jusqu'à la surface de la Terre. Mais la portée du projet ne se limite pas à la Terre. Pour mieux comprendre les effets de la poussière cosmique sur l'atmosphère d'une planète, le projet explore également les effets de la fumée météorique sur d'autres corps du système solaire, par exemple sur la chimie à haute température sur Vénus, la formation des nuages noctulescents sur Mars, et la production de benzène sur Titan

Source : notre-planete.info, http://www.notre-planete.info/actualites/4549-atmosphere-poussieres-meteorites

lundi 12 septembre 2016

North Africa Could Help Forge New Strategy For Gas In Sub-Saharan Africa

Risultati immagini per gas en afriqueInvestment in the exploration and production of oil and gas has dropped precipitously since oil prices began to fall in 2014, and North Africa could be providing the near-term strategy for sub-Saharan Africa. Upstream oil and gas operations identify deposits, drill wells and recover raw materials from underground. The upstream sector of the oil and gas industry includes all the steps involved from preliminary exploration through extraction. North Africa is a microcosm of that global change. Upstream investment is expected to be down more than $30 billion for 2016 and 2017 combined. Yet ongoing projects, recent discoveries and investment in gas projects will push the upstream investment in North Africa to record levels by 2019. Understanding gas in North Africa Gas has always been valuable to North African economies, but it entered a new phase of recognition in 2015 when spending on gas projects surpassed spending on oil projects for the first time. The capital expenditure for gas projects in 2019 is expected to be more than double that of oil and will push production of gas and natural gas liquids (NGLs) to more than 3.4 million barrels a day by 2024, according to global energy consultancy Wood Mackenzie. The growth in spending is being fueled (no pun intended) by a growing need to address declining supply. Multi billion-dollar developments in Egypt, such as Eni’s Zohr and British Petroleum’s West Nile Delta projects, account for over $23 billion, or 30 percent of total capital expenditure in Middle East North Africa over the next five years. The corresponding bump in gas production is less robust at 7 percent, versus the 24 percent increase in capex spend. The shift to gas is not a short-term reaction to low oil prices. The greater volumes of gas discovered versus oil in the last decade explains the story. Since 2006, oil discoveries have amounted to a new 3.7 billion barrels of oil, compared to 5.6 billion (or 32 trillion cubic feet) of gas. This does not include the 4 billion barrel Zohr discovery that clearly changes the energy discussion in region. The lesson for gas in sub-Saharan Africa Capex spend Sub-Saharan Africa does not need a lesson on cutting capital expenditure. Analysts suggest that the capex cut through 2019 is between 35 percent and 45 percent. Angola and Nigeria will likely see more than 50 percent in capex cuts. Many projects are not commercial in this price environment. Some projects accordingly have been redesigned, deferred or downgraded. The greatest cuts will come with oil deepwater projects. Consider the four biggest combined cuts in Angola and Nigeria. The Block 31 SE project and the Block 16 Chissonga project in Angola will account for a near 20 billion cut in capex spend through 2020 while the Bosi project and the Etan &Zabazaba in project Angola will account for a near 21 billion cut in capex

spend. The four projects combined are bigger than the next eight biggest cuts, of which only one is not in Nigeria or Angola. Looking to gas Major explorations have led to huge discoveries of offshore gas in Mozambique and Tanzania with investors looking to the lucrative prospects in the 2020s. Current prices rightfully concern investors in the short term as gas projects in Mozambique and Tanzania require significant capital investment. Still the resources are imperative to the development plan of both countries and accordingly will press on in the near term. Italian oil and gas company Eni is expected to spend more than $15 billion to monetize gas in Mozambique in the near term. The greater question for gas is how it will play out in oil countries, specifically Nigeria. Nigeria is home to massive gas reserves. Its reserve profile should make it competitive with Algeria. Yet capital investment and public focus need an energy injection from the Nigerian government. The infrastructure is conspicuously inadequate, not simply for exploration and transmission but also for converting gas to power generation. Prices also remain an issue which makes commercialization a big question. The Power Holding Company of Nigeria (PHCN), as a major off-taker of gas in the country, struggled to pay for gas at market prices in the past few years. Little data suggest this will change for independent off-takers. Changing perspective Natural gas is most abundant in Nigeria, Mozambique and Tanzania with significant resources in other countries, including Angola and Cameroon. It is acceptable and affordable as a standalone energy source. But key policy and economic enablers must be implemented to change the outlook in subSaharan Africa. Let North Africa be an example of how gas can be lucrative when operators can see opportunity and make it a focus. The serendipitous discoveries of gas in Nigeria are bewildering to many investors. Discovering gas while searching for oil is like finding gold outside your door when you need cash. The question is how you turn the gold into cash. That part is not as serendipitous and requires a little effort.

 by Kurt Davis Jr, AFKInsider
At https://furtherafrica.com/2016/08/11/north-africa-could-help-forge-newstrategy-for-gas-in-sub-saharan-africa/

North Africa Could Help Forge New Strategy For Gas In Sub-Saharan Africa

Risultati immagini per gas en afriqueInvestment in the exploration and production of oil and gas has dropped precipitously since oil prices began to fall in 2014, and North Africa could be providing the near-term strategy for sub-Saharan Africa. Upstream oil and gas operations identify deposits, drill wells and recover raw materials from underground. The upstream sector of the oil and gas industry includes all the steps involved from preliminary exploration through extraction. North Africa is a microcosm of that global change. Upstream investment is expected to be down more than $30 billion for 2016 and 2017 combined. Yet ongoing projects, recent discoveries and investment in gas projects will push the upstream investment in North Africa to record levels by 2019. Understanding gas in North Africa Gas has always been valuable to North African economies, but it entered a new phase of recognition in 2015 when spending on gas projects surpassed spending on oil projects for the first time. The capital expenditure for gas projects in 2019 is expected to be more than double that of oil and will push production of gas and natural gas liquids (NGLs) to more than 3.4 million barrels a day by 2024, according to global energy consultancy Wood Mackenzie. The growth in spending is being fueled (no pun intended) by a growing need to address declining supply. Multi billion-dollar developments in Egypt, such as Eni’s Zohr and British Petroleum’s West Nile Delta projects, account for over $23 billion, or 30 percent of total capital expenditure in Middle East North Africa over the next five years. The corresponding bump in gas production is less robust at 7 percent, versus the 24 percent increase in capex spend. The shift to gas is not a short-term reaction to low oil prices. The greater volumes of gas discovered versus oil in the last decade explains the story. Since 2006, oil discoveries have amounted to a new 3.7 billion barrels of oil, compared to 5.6 billion (or 32 trillion cubic feet) of gas. This does not include the 4 billion barrel Zohr discovery that clearly changes the energy discussion in region. The lesson for gas in sub-Saharan Africa Capex spend Sub-Saharan Africa does not need a lesson on cutting capital expenditure. Analysts suggest that the capex cut through 2019 is between 35 percent and 45 percent. Angola and Nigeria will likely see more than 50 percent in capex cuts. Many projects are not commercial in this price environment. Some projects accordingly have been redesigned, deferred or downgraded. The greatest cuts will come with oil deepwater projects. Consider the four biggest combined cuts in Angola and Nigeria. The Block 31 SE project and the Block 16 Chissonga project in Angola will account for a near 20 billion cut in capex spend through 2020 while the Bosi project and the Etan &Zabazaba in project Angola will account for a near 21 billion cut in capex

spend. The four projects combined are bigger than the next eight biggest cuts, of which only one is not in Nigeria or Angola. Looking to gas Major explorations have led to huge discoveries of offshore gas in Mozambique and Tanzania with investors looking to the lucrative prospects in the 2020s. Current prices rightfully concern investors in the short term as gas projects in Mozambique and Tanzania require significant capital investment. Still the resources are imperative to the development plan of both countries and accordingly will press on in the near term. Italian oil and gas company Eni is expected to spend more than $15 billion to monetize gas in Mozambique in the near term. The greater question for gas is how it will play out in oil countries, specifically Nigeria. Nigeria is home to massive gas reserves. Its reserve profile should make it competitive with Algeria. Yet capital investment and public focus need an energy injection from the Nigerian government. The infrastructure is conspicuously inadequate, not simply for exploration and transmission but also for converting gas to power generation. Prices also remain an issue which makes commercialization a big question. The Power Holding Company of Nigeria (PHCN), as a major off-taker of gas in the country, struggled to pay for gas at market prices in the past few years. Little data suggest this will change for independent off-takers. Changing perspective Natural gas is most abundant in Nigeria, Mozambique and Tanzania with significant resources in other countries, including Angola and Cameroon. It is acceptable and affordable as a standalone energy source. But key policy and economic enablers must be implemented to change the outlook in subSaharan Africa. Let North Africa be an example of how gas can be lucrative when operators can see opportunity and make it a focus. The serendipitous discoveries of gas in Nigeria are bewildering to many investors. Discovering gas while searching for oil is like finding gold outside your door when you need cash. The question is how you turn the gold into cash. That part is not as serendipitous and requires a little effort.

 by Kurt Davis Jr, AFKInsider
At https://furtherafrica.com/2016/08/11/north-africa-could-help-forge-newstrategy-for-gas-in-sub-saharan-africa/

North Africa Could Help Forge New Strategy For Gas In Sub-Saharan Africa

Risultati immagini per gas en afriqueInvestment in the exploration and production of oil and gas has dropped precipitously since oil prices began to fall in 2014, and North Africa could be providing the near-term strategy for sub-Saharan Africa. Upstream oil and gas operations identify deposits, drill wells and recover raw materials from underground. The upstream sector of the oil and gas industry includes all the steps involved from preliminary exploration through extraction. North Africa is a microcosm of that global change. Upstream investment is expected to be down more than $30 billion for 2016 and 2017 combined. Yet ongoing projects, recent discoveries and investment in gas projects will push the upstream investment in North Africa to record levels by 2019. Understanding gas in North Africa Gas has always been valuable to North African economies, but it entered a new phase of recognition in 2015 when spending on gas projects surpassed spending on oil projects for the first time. The capital expenditure for gas projects in 2019 is expected to be more than double that of oil and will push production of gas and natural gas liquids (NGLs) to more than 3.4 million barrels a day by 2024, according to global energy consultancy Wood Mackenzie. The growth in spending is being fueled (no pun intended) by a growing need to address declining supply. Multi billion-dollar developments in Egypt, such as Eni’s Zohr and British Petroleum’s West Nile Delta projects, account for over $23 billion, or 30 percent of total capital expenditure in Middle East North Africa over the next five years. The corresponding bump in gas production is less robust at 7 percent, versus the 24 percent increase in capex spend. The shift to gas is not a short-term reaction to low oil prices. The greater volumes of gas discovered versus oil in the last decade explains the story. Since 2006, oil discoveries have amounted to a new 3.7 billion barrels of oil, compared to 5.6 billion (or 32 trillion cubic feet) of gas. This does not include the 4 billion barrel Zohr discovery that clearly changes the energy discussion in region. The lesson for gas in sub-Saharan Africa Capex spend Sub-Saharan Africa does not need a lesson on cutting capital expenditure. Analysts suggest that the capex cut through 2019 is between 35 percent and 45 percent. Angola and Nigeria will likely see more than 50 percent in capex cuts. Many projects are not commercial in this price environment. Some projects accordingly have been redesigned, deferred or downgraded. The greatest cuts will come with oil deepwater projects. Consider the four biggest combined cuts in Angola and Nigeria. The Block 31 SE project and the Block 16 Chissonga project in Angola will account for a near 20 billion cut in capex spend through 2020 while the Bosi project and the Etan &Zabazaba in project Angola will account for a near 21 billion cut in capex

spend. The four projects combined are bigger than the next eight biggest cuts, of which only one is not in Nigeria or Angola. Looking to gas Major explorations have led to huge discoveries of offshore gas in Mozambique and Tanzania with investors looking to the lucrative prospects in the 2020s. Current prices rightfully concern investors in the short term as gas projects in Mozambique and Tanzania require significant capital investment. Still the resources are imperative to the development plan of both countries and accordingly will press on in the near term. Italian oil and gas company Eni is expected to spend more than $15 billion to monetize gas in Mozambique in the near term. The greater question for gas is how it will play out in oil countries, specifically Nigeria. Nigeria is home to massive gas reserves. Its reserve profile should make it competitive with Algeria. Yet capital investment and public focus need an energy injection from the Nigerian government. The infrastructure is conspicuously inadequate, not simply for exploration and transmission but also for converting gas to power generation. Prices also remain an issue which makes commercialization a big question. The Power Holding Company of Nigeria (PHCN), as a major off-taker of gas in the country, struggled to pay for gas at market prices in the past few years. Little data suggest this will change for independent off-takers. Changing perspective Natural gas is most abundant in Nigeria, Mozambique and Tanzania with significant resources in other countries, including Angola and Cameroon. It is acceptable and affordable as a standalone energy source. But key policy and economic enablers must be implemented to change the outlook in subSaharan Africa. Let North Africa be an example of how gas can be lucrative when operators can see opportunity and make it a focus. The serendipitous discoveries of gas in Nigeria are bewildering to many investors. Discovering gas while searching for oil is like finding gold outside your door when you need cash. The question is how you turn the gold into cash. That part is not as serendipitous and requires a little effort.

 by Kurt Davis Jr, AFKInsider
At https://furtherafrica.com/2016/08/11/north-africa-could-help-forge-newstrategy-for-gas-in-sub-saharan-africa/

North Africa Could Help Forge New Strategy For Gas In Sub-Saharan Africa

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spend. The four projects combined are bigger than the next eight biggest cuts, of which only one is not in Nigeria or Angola. Looking to gas Major explorations have led to huge discoveries of offshore gas in Mozambique and Tanzania with investors looking to the lucrative prospects in the 2020s. Current prices rightfully concern investors in the short term as gas projects in Mozambique and Tanzania require significant capital investment. Still the resources are imperative to the development plan of both countries and accordingly will press on in the near term. Italian oil and gas company Eni is expected to spend more than $15 billion to monetize gas in Mozambique in the near term. The greater question for gas is how it will play out in oil countries, specifically Nigeria. Nigeria is home to massive gas reserves. Its reserve profile should make it competitive with Algeria. Yet capital investment and public focus need an energy injection from the Nigerian government. The infrastructure is conspicuously inadequate, not simply for exploration and transmission but also for converting gas to power generation. Prices also remain an issue which makes commercialization a big question. The Power Holding Company of Nigeria (PHCN), as a major off-taker of gas in the country, struggled to pay for gas at market prices in the past few years. Little data suggest this will change for independent off-takers. Changing perspective Natural gas is most abundant in Nigeria, Mozambique and Tanzania with significant resources in other countries, including Angola and Cameroon. It is acceptable and affordable as a standalone energy source. But key policy and economic enablers must be implemented to change the outlook in subSaharan Africa. Let North Africa be an example of how gas can be lucrative when operators can see opportunity and make it a focus. The serendipitous discoveries of gas in Nigeria are bewildering to many investors. Discovering gas while searching for oil is like finding gold outside your door when you need cash. The question is how you turn the gold into cash. That part is not as serendipitous and requires a little effort.

 by Kurt Davis Jr, AFKInsider
At https://furtherafrica.com/2016/08/11/north-africa-could-help-forge-newstrategy-for-gas-in-sub-saharan-africa/

samedi 10 septembre 2016

Earth's early atmosphere: Rock salt holds the key to a paradigm shift

A team of international scientists from China, France, Scotland, United States and led by Canadian Professors Nigel Blamey and Uwe Brand of Brock University in southern Ontario made a scientific breakthrough by measuring the oxygen content of Earth's ancient atmosphere. They discovered that gases trapped by halite (rock salt) during crystallization may contain atmospheric gases, among them oxygen. Oxygen is a key component in determining the origin and evolution of higher life forms that ultimately made Earth's land and sea their home. The gases in inclusion of halite represent direct measurements of the ancient atmosphere, and can be used to calculate the dissolved oxygen content of past seawater and lay out the requirements for the evolution of higher life forms in the shallow and deep ocean. This discovery has applications beyond the origin of life, to evaluating salt units as depositories for hazardous waste material, to tracking atmospheric changes in carbon dioxide and methane with climate change, to pinpointing the genesis of economic metal deposits, and application of this important scientific discovery to the search for life on extraterrestrial bodies. The above post is reprinted from materials provided by Geological Society of America.

 At http://www.geologyin.com/2016/07/earths-early-atmosphere-rock-saltholds.html




mercredi 29 juin 2016

Les conséquences du changement climatique


icebergs-derive-arctique

Les changements climatiques et l'inertie des systèmes

Les changements climatiques induits par cette augmentation de la concentration des gaz à effet de serre auront des conséquences multiples et difficiles à cerner. Cependant, ils devraient causer des modifications, aux échelles régionale et planétaire, de la température, des précipitations et d'autres variables du climat, ce qui pourrait se traduire par des changements mondiaux dans l'humidité du sol, par une élévation du niveau moyen de la mer et par la perspective d'épisodes plus graves de fortes chaleurs, d'inondations, de sécheresses...
Ce qui change par rapport aux variations climatiques naturelles que l'Homme a pu connaître, c'est que la vitesse moyenne du réchauffement sera supérieure à tout ce qui a pu se produire, avec une élévation de température jamais atteinte depuis plus de deux millions d'années (D.Jolly, in Science & Vie, 2003). Ce dérèglement climatique étalé sur une centaine d'année sera comparable aux variations de températures qui nous séparent d'un âge glaciaire (5 à 6°C) et donc d'une ampleur inégalée depuis au moins 10 000 ans (H. Le Treut, CNRS, 2004). Rapelons que le dernier âge glaciaire date d'environ 18 000 ans et qu'il a fallu plusieurs milliers d'années pour que la température baisse de 5 à 6°C, il est en effet, ici question d'une centaine d'année... Notons que le Crétacé supérieur (il y a environ 80 millions d'années) fut la période la plus chaude de l'histoire de la Terre avec environ 6°C de plus qu'aujourd'hui (A. Nicolas, 06/2004).
Les réponses des différents systèmes (climatiques, écologiques, socioéconomiques) affectés par ces changements climatiques sont caractérisées par une inertie inhérente qui fait certaines conséquences seront irréversibles ou persisteront des millénaires. De surcroît, les conséquences dépasseront la capacité de réponse des systèmes naturels et humains qui pourraient être définitivement altérés ou détruits.
A ce titre, le GIEC souligne l'importance des "mesures d'adaptation et d'atténuation anticipatoires". En effet, la stabilisation voire la réduction des émissions à un niveau peu élevé ne permettront plus de prévenir les changements climatiques en cours. D'autant plus qu'en général, plusieurs années sont nécessaires à la mise en oeuvre de plans d'actions de la part de nos sociétés face à des problèmes importants, un temps précieux qui peut accroître considérablement la durée de certains effets. Notons enfin que certains changements régionaux proviennent de variations climatiques naturelles et localisées qui peuvent alors paraître en contradiction ou en exagération des conséquences attendues globalement comme un refroidissement exagéré.
 En général, ce sont les populations des pays en voie de développement, qui seront le plus exposées aux conséquences des changements climatiques notamment à cause de leur manque de moyens.

Les principales conséquences des changements climatiques

 "Les changements climatiques prévus auront des effets bénéfiques et néfastes sur les systèmes environnementaux et socio-économiques, mais plus l'ampleur et le rythme de ces changements seront important, plus les effets néfastes prédomineront." (GIEC, 2001) Il est encore très difficile de prévoir avec exactitude les conséquences climatiques pour chaque région du globe. Ce qui semble acquis, c'est le caractère répétitif d'événements alors exceptionnels : "il est très probable (plus de 9 chances sur 10) que les chaleurs extrêmes, les vagues de chaleur et les événements de fortes précipitations continueront à devenir plus fréquents" (GIEC, 2007). Le volume 2 du rapport 2014 du GIEC fournit des éléments de prévisions sur les conséquences en cours et à venir des changements climatiques.

Carte mondiale des conséquences des changements climatiques

Ensuite, des zones à des échelles régionales devraient subir des modifications plus spécifiques en fonction de leur situation géographique, comme l'illustre la carte récapitulative suivante :
 carte des conséquences des changements climatiqueslégende

Le climat

 Les températures et les saisons

D'une façon générale, les écarts thermiques entre les saisons et les continents seront moins marqués, l'élévation de température sera plus forte aux pôles qu'à l'équateur, sur les continents que sur les océans, la nuit que le jour et plus élevée en hiver qu'en été. Le régime hydrologique sera modifié par l'accélération du cycle évaporation-précipitation. Les deux principales conséquences attendues sont un déplacement vers les pôles des zones climatiques tropicales (d'environ 100 km par degré d'élévation de température) et l'accentuation de la dynamique et des contrastes climatiques (A. Nicolas, 06/2004). "Le réchauffement le plus important est attendu sur les terres émergées et aux latitudes élevées, et le moins important est escompté dans le sud de l'océan indien et dans certaines parties de l'Atlantique nord" (GIEC, 2007).

Les précipitations 

Les précipitations seront plus importantes aux latitudes élevées et plus faibles dans la plupart des régions émergées subtropicales. Selon le GIEC, la qualité de l'eau douce pourrait être altérée, bien que ceci puisse être compensé par des débits plus importants dans certaines régions. Les courants marins Le réchauffement global pourrait affaiblir le Gulf Stream, courant chaud qui adoucit en partie le climat de l'Europe occidentale entraînant pour le coup un refroidissement important sur l'Europe du Nord et la côte est des Etats-Unis de -5°C (hypothèse estimée plausible à 5%). Cette transition ne devrait pas s'opérer de façon marquée au cours du XXième siècle.

 Les glaciers 

Les glaciers de montagne 

Les glaciers de montagne continuent leur régression généralisée et devraient avoir tous disparu d'ici 50 à 100 ans, ce qui entraînera des pénuries d'eau pour des millions de personnes qui en sont tributaires. Ce sera sans doute le cas en Asie dans la région Hindu Kouch-Himalaya, où les glaciers fondent à une vitesse alarmante qui s'accélère, menaçant directement l'alimentation en eau de fleuves majeurs comme le Gange et le Yangtze (Nature, 11/2005, Planète Science 03/2006).

Les glaces de mer

 La superficie et l'épaisseur de la couverture neigeuse et de la glace marine diminueront. "Le niveau de la mer et les inlandsis devraient continuer de réagir au réchauffement pendant des siècles après la stabilisation des concentrations de gaz à effet de serre" (GIEC, 2001). Notons que selon le GIEC, "il n'existe pas de changements prouvés pour ce qui est de la superficie générale de la glace marine antarctique pour la période entre 1978 et 2000" contrairement à la banquise arctique qui a perdu près de 45% de sa superficie et 80% de son volume depuis 1979. A ce rythme, la banquise arctique devrait avoir complètement disparue en 2054.

Le pergélisol

 Le pergélisol des régions polaires, subpolaires et montagneuses, un héritage issu de la dernière glaciation il y a 120 000 ans, devrait continuer de fondre, avec des glissements de terrain qui affecteront les infrastructures, les cours d'eau et les écosystèmes des zones humides.

Les océans 

Le niveau des océans

L'élévation du niveau des mers pourrait atteindre près d'un mètre, bien davantage pour certains auteurs ! Et ce, de façon irréversible à moyen terme dorénavant. En effet, le réchauffement de l'atmosphère met des dizaines d'années avant d'atteindre le fond des océans. Il se crée donc un phénomène thermique capable d'entretenir la montée du niveau des océans pendant plusieurs centaines d'années. Les trois principales conséquences sont l'accentuation de l'érosion des littoraux (100 km² de marécages disparaissent chaque année dans le delta du Mississippi), l'augmentation de la vulnérabilité aux tempêtes qui génèrent des inondations et la salinisation des littoraux alors impropres aux cultures. Un réchauffement supplémentaire de 4 à 7 degrés est attendu en Arctique dans les cent prochaines années avec des répercussions planètaires : inondations des zones côtières, hausse du niveau des océans, modification des trajets de migration, ralentissement des échanges océaniques... (ACIA, 11/2004) Plus d'une centaine de millions de personnes vivant dans des deltas, sur des îles et sur les littoraux devront sans doute se déplacer. Notons que comme New York (19 millions d'habitant), 16 des 20 mégapoles mondiales sont situées en bord de mer où l'élévation du niveau des eaux pourrait atteindre près d'un mètre !

 L'acidification des océans 

Depuis le début de l'ère industrielle, les océan ont absorbé la moitié des émissions anthropiques de CO2, ils agissent comme un régulateur. Cependant, cela se traduit par une augmentation de l'acidité des océans à un rythme inconnu par les organismes marins. Le niveau d'acidité des océans (mesuré par le PH) est resté stable entre le Xème et le XIXème siècle. Cependant, selon C. Langdon, professeur de biologie marine à l'Université de Miami, il a diminué (l'acidité augmente donc) de 0,1 depuis la révolution industrielle. La baisse devrait être de 0,3 d'ici à 2100, menaçant gravement les organismes marins : la croissance du corail et du plancton ralentiraient et les coquilles des ptéropodes (minuscules escargots marins) seraient dissoutes. Selon, K. Caldeira, spécialiste de l'océanographie chimique à l'Université Stanford, les océans sont plus acides que "depuis des millions et millions d'années"... (Courrier International, 10/2006).

 Les risques naturels

 La fréquence, l'intensité et la durée des phénomènes extrêmes (canicules, inondations, sécheresses, cyclones...) seront accentuées, bien qu'il n'est pas encore possible de l'affirmer pour les orages, les tornades ou le grêle par exemple. Les constructions et les centres urbains doivent s'adapter à la multiplication des catastrophes naturelles, ce qui n'est manifestement pas encore le cas (comme en témoignent l'inondation de La Nouvelle Orléans en août 2005 et la tempête Xynthia qui a inondé une partie du littoral français en mars 2010) faute de données fiables sur les périodes de retour des tempêtes par exemple. Le secteur des assurances devrait revoir à la hausse le coût de son accessibilité vu que selon le Programme des Nations Unies pour l'Environnement, les dépenses engendrées pourraient atteindre les 300 milliards de dollars par an dans 50 ans... Pour exemple, les coûts entraînés par le cyclone Mitch (1998) ont menacé de faillite le secteur des assurances aux Etats-Unis. Katrina en août 2005 coûterait environ 135 milliards de dollards.

 La couche d'ozone

L'effet de serre favorise la destruction de la couche d'ozone. En effet, les gaz à effet de serre refroidissent les couches supérieures de l'atmosphère (la stratosphère) ce qui attise l'action destructrice de l'ozone des molécules de chlore des CFC. Ainsi, les populations qui vivent aujourd'hui en Arctique recevront une dose d'UV 30% supérieure (ACIA, 11/2004). La biodiversité D'ores et déjà, le vivant est affecté par le changement climatique puisque des mouvements de milliers d'espèces sont enregistrés sur tous les continents. Modification des cycles de vie, accroissement du risque d'extinction de certaines espèces vulnérables, déplacement des aires de répartion et réorganisation des interactions entre les espèces (fragmentation, compétition) en sont les principales conséquences. Selon les biologistes, un réchauffement de 1°C se traduit par un déplacement vers le nord de 180 km (et de 150 m en altitude), en moyenne, des aires de répartition des espèces (Science & Vie, 2003).

 La végétation 

L'augmentation des niveaux de CO2 dans l'atmosphères ont;, à court terme, des effets bénéfiques sur la végétation. En effet, depuis une trentaine d’années, les terres végétalisées, situées principalement aux tropiques et à des latitudes élevées, ont gagné de 25 % à 50 % de couverture foliaire tandis qu’à l’inverse, seulement 4 % des sols ont vu décliner leur végétation, notamment en Mongolie, en Argentine et en Alaska. Au total, ce « verdissement » récent concerne 18 millions de km², soit deux fois le territoire des États-Unis !" Selon les simulations des scientifiques, ce phénomène est dû pour 70% à l’effet fertilisant du CO2 atmosphérique, pour 9% à l'augmentation de l'azote dans l'environnement et pour 8% au réchauffement climatique. Malheureusement, l'effet fertilisant s'affaiblit et deviendrait inefficace avec des teneurs en CO2 plus élevées. De plus, cette densification de la végétation ne doit pas occulter la réalité de la déforestation et son impact défavorable sur le climat.(Greening of the Earth and its drivers, Z. Zhu et al., Nature Climate Change (2016), 25 April 2016, doi:10.1038/nclimate3004) Les secteurs économiques Tous les secteurs socio-économiques subiraient les conséquences de stress supplémentaires imposés à l'infrastructure physique et sociale, allant d'une modification des pratiques de construction à une adaptation des systèmes de soins de santé et à des changements des modes de vie de subsistance reposant sur les connaissances traditionnelles. Les analystes de l'ONU considèrent que les aléas climatiques ont désormais une influence directe sur 30 % à 70 % du PIB mondial...

L'agriculture

 Contrairement à une idée reçue, la grande majorité des travaux menés sur les rendements agricoles dans différentes régions du monde et sur différentes cultures montrent que l'agriculture pâtira des changements climatiques. Ainsi, les impacts négatifs seront plus nombreux que les bénéfices. Les principales cultures céréalières mondiales (blé, riz et maïs) connaîtront des baisses de production dans les régions tropicales et tempérées si la température moyenne augmente de plus de 2°C. Cependant, certains endroits pourront profiter d'un climat plus chaud et développer leur agriculture. De plus, l'adaptation aux catastrophes naturelles devra être importante comme en témoigne le déclin économique du marché français du bois après les tempêtes de 1999.

 Les crises géopolitiques

 Les scientifiques prédisent que d'ici 2050, si l'évolution du réchauffement climatique est conforme aux pronostics, le nombre de conflits intergroupes dans les points les plus "chauds" pourrait augmenter de plus de 50% si les futures générations n'arrivent pas à s'adapter aux variations de température mieux que leurs prédécesseurs. Déjà, les réfugiés écologiques, environnementaux et climatiques, dits aussi écoréfugiés, représentent des dizaines de millions de personnes.

 La santé 

Sur la santé humaine : les conséquences seront très certainements largement négatives. Ces incidences pourront être directes (comme l'exposition à de nouveaux stress thermiques et à de nouveaux types de phénomènes extrêmes) ou indirectes (accroissement de la présence de certains pollens, moisissures ou polluants atmosphériques, malnutrition, risque accru de maladies transmises par vecteurs ou dues à la contamination de l'eau, surcharge du système de soins de santé). En effet, l'extension géographique de plusieurs maladies majeures comme la malaria (1 milliard de personnes infectées), la dengue, la leishmaniose... Dépend de la hausse des températures.

Source :www.notre-planete.info