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samedi 10 décembre 2016

Anthropocène : la nouvelle ère géologique de l'Homme

climat-humains-natureLes activités humaines ont-elles perturber l'écosystème Terre au point que nous aurions entamer une nouvelle ère géologique ? L'Anthropocène, dont il est question, est illustré par une vidéo originale et spectaculaire diffusée à la veille de la conférence "Planet Under Pressure" qui a eu lieu fin mars 2012 à Londres.

En seulement quelques générations, l'Homme a profondément transformé son support de vie pour l'adapter à ses "besoins". Malheureusement, la pression insoutenable des activités humaines a rompu les grands équilibres naturels de la Terre et notre passage, même bref, laissera sans doute une empreinte dans l'histoire géologique de notre planète.

L'Anthropocène[1] serait donc une nouvelle période de l'ère géologique quaternaire et succéderait à l'Holocène daté de seulement - 11 700 ans. Rappelons que l'Holocène est une période interglaciaire qui a été particulièrement propice à l'expansion des sociétés humaines sur la Terre.

Pourquoi peut-on parler d'Anthropocène ?

Comment un géologue du futur pourrait-il repérer l'Anthropocène dans les couches géologiques ? Le rapport Planète Vivante 2016 du WWF nous fournit des indications : "Tout simplement grâce aux nombreux signes susceptibles de témoigner de l’influence humaine. À titre d'exemple, les vestiges de certaines mégapoles pourraient très bien évoluer en de complexes structures fossiles. L’urbanisation peut elle-même être vue comme une altération des processus sédimentaires du fait de la formation de strates rocheuses « artificielles ».
Les scientifiques évoquent aussi la possibilité de détecter tout un éventail de marqueurs potentiels, depuis les pesticides jusqu’à l’azote et au phosphore, en passant par les radionucléides (Waters et coll., 2016).
L’accumulation de particules plastiques dans les sédiments marins (Zalasiewicz et coll., 2016) pourrait être décelée dans de multiples roches. Enfin, il est probable que le géologue en question constate un déclin rapide du nombre d'espèces à partir des indices présents dans le registre des fossiles (Ceballos et coll., 2015), nous perdons déjà des espèces à un rythme comparable à celui d’une sixième extinction massive. Les données actuellement disponibles sur ces types de changements laissent penser que l’Anthropocène a pu commencer au milieu du 20e siècle (Waters et coll., 2016)."

"Bienvenue dans l'Anthropocène" : une vidéo pour mesurer notre impact

Pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, nous appartenons à cette génération qui a la responsabilité de l'avenir même de nos civilisations. Nous pouvons encore réorienter nos choix vers un futur plus durable mais il faudra faire preuve de courage et d'inventivité. Voici le message de ce film de 3 minutes qui débute lors de la Révolution Industrielle, il y a 250 ans.

Des images exceptionnelles des flux d'énergie (électricité, pipelines...), de communication (câbles sous-marins) et de transport (routes, voies ferrées, voies maritimes et trafic aérien) montrent la toile qui s'est tissée sur toute notre planète. De plus, des données sont superposées sous forme d'un graphique, celles-ci montrent l'emballement de nos activités et de la croissance démographique à partir des années 1950.


Bienvenue dans l'Anthropocène


Le film a été produit dans le cadre de l'ouverture du portail éducatif consacré à l'Anthropocène et aux sciences des changements globaux : Anthropocene.info

"L'Anthropocène change notre relation avec la planète. Nous avons une responsabilité nouvelle et nous devons déterminer comment y répondre." Elinor Ostrom, prix nobel d'économie, Université d'Indiana.

L'anthropocène : une nouvelle ère géologique contestée

La désignation de cette nouvelle ère géologique n'est pas bien accueillie par certains géologues qui suivent des règles rigoureuses et précises pour dresser l'histoire de la Terre : "certains voudraient faire de l’anthropocène une ère géologique parce que l'influence de l'homme serait globale (...) La période anthropocène est définie comme due à l'homme, elle s'inscrit dans l'histoire de l’humanité, elle a sa place dans le calendrier de l'histoire humaine. Pourquoi vouloir en faire une ère géologique ? Ce serait à la fois inutile et inapproprié car elle n'en possède pas les caractères." explique Patrick De Wever, Professeur au Muséum national d'histoire naturelle de Paris dans le journal Le Monde.

Et pourtant, l'Homme a modifié le paysage et y a inscrit son empreinte comme jamais avec autant de violence qu'une catastrophe majeure suivie d'une extinction massive.

Notes
Le terme fut proposé en 2000 par Paul J. Crutzen, prix Nobel en 1995 pour ses travaux sur la chimie de l'atmosphère et ses recherches sur l'appauvrissement de l'ozone stratosphérique (le fameux « trou »), et par Eugene F. Stoermer dans une publication (p. 17) de l'International Geosphere-Biosphere Programme. Mais le concept lui-même, l'idée que l'activité humaine affecte la Terre au point tel qu'elle puisse traverser un nouvel âge, n'est pas nouveau et remonte à la fin du XIXème siècle. Différents termes furent ainsi proposés au cours des décennies, comme Anthropozoïque (Stoppani, 1873), Noosphère (de Chardin, 1922 ; Vernadsky, 1936), Érémozoïque (Wilson, 1992), Anthrocène (Revkin, 1992), etc. Il semble que le succès du terme choisit par Crutzen et Stoermer soit dû à la chance d'avoir été formulé au moment opportun, alors que l'Humanité prenait plus que jamais conscience de la profondeur des impacts qu'elle cause aux milieux planétaires. — Il est à noter qu'Edward O. Wilson (qui suggéra Érémozoïque, l'âge de la solitude ou « la vie seule ») popularisa les termes « biodiversité » et « biophilie ». Techniquement, l'Anthropocène est la période la plus récente du Quaternaire, succédant à l'Holocène (Globaia).

Source : notre-planete.info, http://www.notre-planete.info/actualites/actu_3350.php

Effets des poussières cosmiques sur notre atmosphère

nuages-noctulescents-EstonieEn développant plusieurs systèmes expérimentaux innovants, des chercheurs financés par l'UE ont maintenant de meilleures indications sur la quantité de poussières cosmiques pénétrant dans l'atmosphère terrestre et sur les conséquences de ce phénomène.
Contrairement à ce que l'on pourrait croire, notre système solaire est un environnement très poussiéreux. Lorsque des comètes se rapprochent du soleil, celles-ci s'évaporent en partie et abandonnent une traînée de poussières cosmiques dans leur sillage. Ces particules de poussière, qui pénètrent ensuite à des vitesses très élevées (entre 40 000 et 260 000 km/h) dans l'atmosphère terrestre, entrent en collision avec les molécules d'air. Ces collisions provoquent un échauffement instantané qui entraîne la fusion et l'évaporation des particules.

« Lorsque ces particules de poussière font plus de 2 mm, ce phénomène est visible sous la forme d'une étoile filante », déclare John Plane, chef du projet CODITA. « Mais l'essentiel des poussières arrivant dans l'atmosphère sont si petites qu'elles ne peuvent être observées que grâce à des radars spécialisés. » Selon lui, même si nous savons que cette poussière est là, nous avons peu d'informations sur la quantité de poussière cosmique pénétrant dans l'atmosphère terrestre (les estimations sont comprises entre 3 et 300 tonnes par jour), ainsi que sur les effets de ce phénomène.

Les résultats du projet CODITA combinés avec un modèle astronomique de l'évolution de la poussière dans le système solaire et des mesures par radar haute performance, montrent qu'il entre chaque jour environ 40 tonnes de poussière cosmique dans l'atmosphère terrestre.

Quelles sont les conséquences des poussières cosmiques ?

Ces particules ont des conséquences notables. « Les métaux injectés dans l'atmosphère par l'évaporation des particules de poussière sont la cause directe ou indirecte d'un ensemble de phénomènes », déclare John Plane.

Par exemple, les métaux se condensent en de très fines poussières (fumée météorique), qui jouent un rôle dans la formation des nuages noctulescents. Situés à une altitude de 82 km, ces nuages de glace sont visibles en été dans les régions polaires. « Les nuages sont apparus la première fois en 1886, et l'augmentation de leur fréquence semble être un signe du changement climatique dans l'atmosphère moyenne, où l'augmentation du niveau des gaz à effet de serre provoque un accroissement de la quantité de la vapeur d'eau et une diminution des températures, à l'inverse de ce qui se passe dans la basse atmosphère », ajoute-t-il.

« La fumée générée par les météorites affecte également les nuages stratosphériques polaires qui provoquent la réduction de la couche d'ozone, et le dépôt de fer cosmique dans l'océan Austral constitue un nutriment essentiel pour le plancton, qui fixe le dioxyde de carbone de l'atmosphère. »

Aujourd'hui, grâce au travail accompli par le projet CODITA, il est possible de modéliser les effets de la poussière cosmique sur une base cohérente et ce depuis les marges du système solaire jusqu'à la surface de la Terre. Mais la portée du projet ne se limite pas à la Terre. Pour mieux comprendre les effets de la poussière cosmique sur l'atmosphère d'une planète, le projet explore également les effets de la fumée météorique sur d'autres corps du système solaire, par exemple sur la chimie à haute température sur Vénus, la formation des nuages noctulescents sur Mars, et la production de benzène sur Titan

Source : notre-planete.info, http://www.notre-planete.info/actualites/4549-atmosphere-poussieres-meteorites

mardi 27 septembre 2016

The Southern Chad Basin

This is poorly exposed in Nigeria and merges with the Upper Benue Trough. A subsurface basement high, the Zambuk Ridge, separates the Southern Chad Basin from the Upper Benue. The Bima sandstone is the oldest sedimentary deposit in the Chad Basin. A Middle Cretaceous shale-limestone succession, subdivided into the Gongola Formation at the base and the Fika Shale at the top, constitutes the marine and transitional deposits which extend from the Upper Benue into the Southern Chad Basin. The Tertiary Chad Formation is very thick.
SE lullemmeden Basin
Marine Late Cretaceous - Palaeocene beds in the SE lullemme- den Basin are well exposed into the Sokoto region, in Niger and extending into Mali. Two cycles of dep- osition constitute the Late Cretaceous - Palaeocene marine sequence in SE lullemmeden Basin. The Rima cycle of Late Cretaceous age comprises the Taloka Formation (50m of brown, laminated, paral- lel, bedded, carbonaceous, fine-grained sandstone, siltstones and mudstones), overlain by the Dukamaje Formation (10m of basal bone bed, gyp- siferous, fissile, gray lower and upper shales and middle marl). The Palaeocene Sokoto cycle com- prises the Wurno Formation (20m of soft, tabular mudstone, muddy siltstones, and fine-grained sandstones at the base which grades upward into the Dange shale (10m thick), and the Kalambaina Formation (12m of nodular, marly limestone which becomes shaly at the top). The Gwandu Formation above is a ferruginious sandstone of continental origin.

Read more: http://www.onlinenigeria.com/geology/?blurb=505#ixzz4LSajUv00