dimanche 24 juillet 2011

Il campo magnetico terrestre si sta indebolendo

Negli ultimi 160 anni la forza del campo magnetico del nostro pianeta è calata di circa il dieci per cento Il campo magnetico della Terra sta rapidamente diventando più debole, e i geofisici non ne capiscono il motivo. Il calo di intensità - pari a circa il 10 per cento negli ultimi 160 anni - potrebbe segnalare l'arrivo di uno degli sporadici capovolgimenti improvvisi del campo. Ma anche se si trattasse solo di un fenomeno temporaneo, uno studio presentato al convegno annuale dell'American Geophysical Union sostiene che potrebbe provocare gravi danni all'atmosfera terrestre. Il campo magnetico terrestre, che si spinge fin nello spazio con uno schema bipolare simile a quello formato dalla limatura di ferro attorno un magnete a barra, è generato dal ferro liquido in movimento nel nucleo del pianeta. Studiando le sue caratteristiche in passato, grazie alle particelle metalliche rimaste imprigionate nelle rocce vulcaniche e nei sedimenti, i geologi hanno scoperto che occasionalmente il campo magnetico si inverte: il polo nord magnetico diventa il polo sud, e viceversa. Prima e dopo questa transizione, la forza del campo ha un brusco calo. Oggi il dipolo sta indebolendosi così rapidamente che, mantenendo questa velocità, potrebbe svanire nel giro di 2000 anni. Alcuni scienziati cominciano a domandarsi se non si tratta della prima fase di un"inversione, giacché il campo è rimasto stabile per un periodo insolitamente lungo, 780.000 anni. Secondo Jeremy Bloxham dell'Università di Harvard, qualche tipo di processo nel nucleo sta evidentemente distruggendo parte del dipolo. La maggior parte del fenomeno si verifica in una zona ben precisa: l'"Anomalia Sud Atlantica", una chiazza in prossimità delle regioni meridionali dell'Africa e del Sud America dove le linee del campo magnetico emergono invertite nello spazio. Le simulazioni della circolazione nel nucleo effettuate da Bloxham indicano che simili chiazze a volte possono condurre verso inversioni in tutto il pianeta. Spesso, tuttavia, si esauriscono nel giro di pochi secoli e il nucleo ristabilisce il proprio schema normale.

mardi 24 mai 2011

LES SONDAGES ( FORAGES)

LES SONDAGES Ces notes sur les sondages ne sont que des jalons pour introduire des notions élémentaires pratiques sur les opérations de forage et sur l'utilisation des données. Le livre de Peters (p. 431-460) expose les notions importantes pour l'exploration, mais les données techniques se retrouvent dans les documents suivants: Cumming, J.D. and Wicklund, A.P., 1985. Diamond Drill Handbook. Publié par J.K. Smit, Toronto (première ed. 1956). Reedmann, (op. cit.) ch. 7, p. 322-374. Gagné, Simons, Lavoie, Cours de recyclage en forage au diamant. Préparé par Inspiration Drilling (date inconnue). Ces documents s'adressent surtout aux foreurs, mais peuvent aussi être d'une grande utilité pour l'ingénieur ou le géologue qui a la responsabilité de commander le forage, décider du lieu d'implantation et de son orientation en fonction de l'attitude des formations, de faire la surveillance des travaux et l'analyse des résultats. Une excellente référence portant plus spécifiquement sur le travail de l’ingénieur géologue en relation avec les sondages est le « Enginnering geology field manual » publié par le USGS et disponible gratuitement à l’adresse : http://www.usbr.gov/geo/fieldman.htm OBJECTIFS Les sondages d'exploration sont un outil indispensable pour la recherche des gisements, mais aussi pour une meilleure connaissance du socle rocheux en général. Lorsqu'on lisait dans le Northern Miner en 1981 l'avancement des travaux de forage sur la propriété Ansil de Falconbridge, on avait l'impression que les recherches tournaient autour d'une cible bien identifiée. Quelles sont les étapes à suivre pour arriver à la détermination d'une telle cible? ÉTAPES A SUIVRE En réalité, les forages commencent bien avant qu'une cible soit en vue, les différentes étapes où des forages peuvent entrer en ligne de compte sont exposées dans Peters (p. 431). a) Orientation des recherches: (premier indice) des forages ont pu avoir déjà été faits dans la région pour des minéraux, pétrole, eau... Si les carottes, logs ou coupes de sondage sont disponibles, c'est une première information pour orienter les travaux. b) Reconnaissance: forages faits pour établir des coupes stratigraphiques ou des informations lithologiques. Spécialement dans des régions de gisements stratiformes. c) Investigation de région cible: les informations souterraines renseignent sur la structure, la stratigraphie, le zonage et servent de points d'interprétation des données géophysiques. d) Vérification des cibles: le forage montre la présence ou l'absence de minéralisation. Si des indices encourageants sont révélés, la cible devient un prospect. 3- sondage -- 3 e) Évaluation: la minéralisation est délimitée et échantillonnée pour déterminer son tonnage, sa teneur et évaluer s'il s'agit d'un gisement. f) Préproduction: Le prospect s'achemine vers l'étape de la mine. D'autres forages délimitent mieux le gisement. On procède au calcul des réserves, aux investigations géotechniques et métallurgiques et on planifie le cheminement du développement éventuel de la mine. g) Mine: les forages se poursuivent pour délimiter des blocs supplémentaires (sous la direction de l'ingénieur minier et du géologue) et pour obtenir les informations pour planifier l'implantation de la mine. h) Production ou cul-de-sac: Si les réserves délimitées sont insuffisantes pour les conditions du marché, on aboutit à un cul-de-sac. Les premières informations peuvent être de vieux logging dans la région ou des carottes d'une autre compagnie qui sont revues en fonction d'un nouveau modèle. Peters (p. 432) rapporte que le réexamen de carottes de forage par Lowell a conduit à la découverte d'un des plus importants gisements de cuivre en Amérique du Nord (Kalamazoo en Arizona). Les carottes de quatre forages passaient de la zone d'altération à propylite à la zone à quartz et séricite et un cinquième montrait une faible minéralisation en cuivre. Les forages avaient été arrêtés au seuil du gisement. LE FORAGE AU DIAMANT La figure suivante expose schématiquement le montage d'un équipement de forage. On y remarque les parties suivantes: Le chevalement La foreuse et son moteur La pompe à eau Le treuil pour remonter les tiges Le tubage (casing) dans le mort-terrain Description sommaire: La foreuse au diamant est un instrument qui coupe une carotte par rotation et pression à l'aide d'une couronne diamantée. a) La couronne (bit): accessoire serti de diamants individuels d'environ 1 mm dans un matériel résistant à l'érosion, ou de petit diamants synthétiques répartis dans une matrice qui s'use graduellement et dégage des diamants neufs. La couronne imprégnée est utilisée habituellement pour des roches dures et à grain fin. Remarques : i) Dans les deux cas (couronne de surface ou imprégnée), la taille des diamants et la nature de la matrice qui les retient sont choisis en fonction de la dureté de la roche. Plus la roche est dure et plus les diamants seront petits, et la matrice sera molle. Inversement, plus la roche est molle et plus les diamants seront gros et la matrice dure. En effet, dans une roche dure, les diamants s’usent plus rapidement et il faut en dégager de nouveaux rapidement (d’où matrice molle). Dans une roche molle, les diamants s’usent lentement et la matrice doit résister longtemps à l’abrasion causée par les fragments brisés de la roche avant de dégager de nouveaux diamants. ii) Typiquement, dans une couronne imprégnée, 25% du volume est composé de diamants et 75% de la matrice. Les diamants ont un poids approximatif de 2*10-4 g à 2*10-3g (1/1000 à 1/100 de carat, 1 carat=0.2 g). Pour une couronne avec diamants sertis en surface, le poids varie de 2*10-3 g à 6*10-2 g. iii) Une fois la vie utile de la couronne atteinte, les diamants restants peuvent être récupérés (dissolution à l’acide de la matrice). Pour l’essentiel, seules les couronnes avec diamants sertis sont récupérées. Les couronnes à diamants imprégnés sont utilisées jusqu’à usure complète. 3- sondage -- 5 b) Manchon aléseur (reaming shell): plaquettes ou bagues diamantées qui stabilisent l'outil de forage et maintiennent la section du trou. c) Le carottier: réceptacle de carottes vissé sur la couronne. Carottier simple: tube (de 1.5m à 9m) qui prolonge le corps de la couronne et sert de réceptable Carottier double: tube intérieur, monté sur roulements, sert de réceptacle immobile de la carotte. Le tube extérieur tourne en entraînant la couronne. Le carottier, qui a généralement 10' ou 3 m, doit être remonté lorsqu'il est rempli. Lorsque les trous sont profonds, la manoeuvre est longue. Carottiers à câble (Wire-line): Ce carottier est comme un ascenseur dans la cage. La cage est une tige dont le diamètre intérieur est égal au diamètre extérieur du carottier. Pendant le forage, le tube intérieur du carottier est verrouillé dans le tube extérieur. Quand la passe est terminée, le tube est déverrouillé et remonté avec un grappin manoeuvré par un petit câble métallique, entraîné par un treuil rapide. Dans les carottiers double et à câble, l’eau circule à l’extérieur du carottier interne. Lorsque le carottier interne est plein ou lorsque la carotte coince, une pression s’exerce sur le carottier interne qui empêche l’eau de circuler. L’augmentation de pression qui en résulte est immédiatement détectée en surface par les foreurs qui arrêtent alors le forage et remontent le carottier. Le carottier à câble a les caractéristiques suivantes: Procédé très rapide Stabilité du trou pendant la récupération Les carottes ont un diamètre plus petit (BQ 36=mm; BX=42 mm) Des carottiers de 20' sont aussi disponibles Plus dispendieux à l'achat et au fonctionnement, en particulier, les couronnes sont plus épaisses. En terrain friable, on peut utiliser la série Q3 qui comporte un tube interne fendu supplémentaire en acier inoxydable. Dans ce cas, la carotte est encore réduite (BQ3=33,5 mm). d) Nomenclature des couronnes La figure 3.3 illustre la nomenclature et la dimension des carottes fournies par divers types de couronnes et les dimensions internes et externes des tubages correspondants. La signification des lettres utilisées est la suivante: X = indique la série des tubes standards Q ou W = indique la série des tubes de carottier à câble (Wire-line) E, A, B = indique la grosseur du trou EXT = T = thin, indique un tube carottier mince, léger qui offre une carotte d'un diamètre légèrement supérieur pour la même grosseur du trou. e) Le Tubage (casing) Si le trou de forage commence dans le mort-terrain, il faut placer un tubage (casing) qui protège le collet du trou, empêche le gravier ou le sol de tomber dans le trou et sert de sortie d'eau. Si le forage est dans le gravier, la pose du tubage est lente et dispendieuse. Il est donc important d'avoir au départ une idée de la profondeur du mort-terrain. Si le tubage est mal scellé au socle rocheux, le sable qui glissera dans le trou usera les tiges et endommagera les couronnes diamantées. De plus, l'eau reviendra à l'extérieur du tubage augmentant la coulée du mort-terrain à l'intérieur du trou. Ces détails sont cependant la responsabilité du foreur. 2 techniques sont principalement utilisées dans le mort-terrain : - Circulation inversée : L’eau circule entre le tubage et les tiges et remonte à l’intérieur du train de tiges en entraînant les fragments. - Méthode Morissette (en-double) : Le tubage équipé d’un sabot diamenté suit en retrait (2cm) le train de tiges équipé d’une couronne. Une boue de forage est utilisée. Le roc atteint, le tubage est ancré sur 1m dans le roc sain puis les tiges poursuivent leur progression. f) Approvisionnement en eau Les coûts du forage sont reliés à la proximité des sources d'eau. Il faut donc s'assurer d'un point d'eau à proximité du forage capable de fournir environ 300 gallons d'eau à l'heure (20 litres/minute). Si l'eau est recirculée, on peut se contenter de 200 gallons (900 litres) par jour. Si l'eau est proche et abondante, on peut opérer une foreuse tout l'hiver. Quand la température est froide, on cahuffe l’eau au moyen de gaz propane pour éviter qu’elle ne gèle. Si la pompe arrête en hiver, il faut remonter immédiatement les tiges pour éviter de les figer dans le trou. Le rôle de l'eau est d'empêcher les diamants de la couronne de brûler ou de se polir, permettre aux boues de sortir du trou et empêcher la carotte de coller dans le tube carottier. - Quand le carottier est plein, l'eau est bloquée instantanément. - Dans le roc fracturé, un fragment peut bloquer l'eau; il faut alors arrêter le forage, sinon on brûle la couronne. - Dans les roches friables, comme dans les sulfures massifs, la progression doit être lente pour avoir une bonne récupération de la carotte. Le manque d’eau a pour effet de : -mauvaise évacuation des débris -surchauffe de la couronne et usure prématurée -mauvaise récupération L’excès d’eau a pour effet de : -éroder les parois du trou ce qui peut augmenter les déviations -mauvaise récupération Valeurs typiques : Quantité d’eau 20 l/min Pression d’eau 300 à 900 lb/po2 selon la profondeur Vitesse de rotation des tiges 1000-1400 t/min Pression exercée sur la couronne1 100-200lbs/po2 (idéalement 125) Calibre des échantillons BQ (36.5mm) Type de couronne À diamants imprégnés Taux de récupération 100% Type de foreuse À câble, moteur diésel, hydraulique, sur traîneau, déplacement par chenillard Taux d’avancement 80m/j (BQ, 0-400m) Coût 50$/m (peut varier entre 30-100$/m) 1Cette pression correspond au poids des tiges pour un train de 400m. Au delà de cette profondeur, la foreuse retient les tiges, avant elle les pousse. Déviations du trou de forage1 Les trous de forage peuvent dévier de leur position d'entrée en direction et en inclinaison. Pour les forages au diamant, généralement cette déviation s’effectue vers le haut et vers la droite. Singh, reconnaît 5 familles de causes pouvant expliquer les déviations pour les trous de sautage (l’essentiel de ses résultats s’applique également aux trous d’exploration au diamant) : 1- Paramètres de forages : a) diamètre du trou (des trous plus larges dévient moins) b) longueur du trou (des trous courts dévient moins) c) inclinaison du trou (forages verticaux dévient moins) 2- L’équipement utilisé : a) condition et type de foreuse b) caractéristiques et conditions du train de tiges (par exemple, l’utilisation de tiges plus petites que le trou de forage favorise les déviations). c) les raccords de tiges d) type et condition de la couronne (une couronne usée augmente les déviations; ceci peut se produire en particulier pour les forages « wireline » où l’on utilise la couronne jusqu’à la limite) 3- Paramètres fixés par les opérateurs a) poussée et torque (déviations augmentent avec la poussée dans des roches molles) b) vitesse de rotation (déviations augmentent avec la vitesse de rotation, surtout dans des roches molles) c) taux de pénétration (roches molles, voir a) et b); roches dures : déviation augmente avec l’écart par rapport au taux critique de pénétration pour la roche considérée). d) fluide d’évacuation des débris 4- Caractéristiques de la roche a) structure (joints, failles, surtout pour les roches dures). b) résistance (les roches molles occasionnent de plus grandes déviations que les roches dures). c) variations de résistance. À l’interface entre deux roches de résistance différentes, il se produit un phénomène analogue à la « réfraction » de la lumière entre deux milieux d’indices de réfraction différents. L’angle d’incidence (angle mesuré entre le plan et le forage) est plus fort dans la roche la plus dure. Ainsi, en passant d’une roche dure à une roche molle, l’angle d’incidence diminue. Inversement, en passant d’une roche molle à une roche dure, l’angle d’incidence augmente. Les déviations sont toutefois plus grandes lors du passage d’une roche molle à une roche dure que l’inverse. En effet, lors du passage d’une roche dure à une roche molle, la roche dure agit comme un frein à la déviation. Donc dans des roches stratifiées, présentant une alternance de roches dures et roches molles, le forage aura tendance à devenir normal à la stratification. Toutefois, lorsque l’angle d’incidence est très faible (5-10 degrés) le forage a tendance plutôt à devenir parallèle à la stratification. d) anisotropie de la roche (des roches montrant des résistances anisotropes favorisent les déviations ex. schistes métamorphiques avec fortes foliations vs schistes. Dans le cas particulier des roches montrant une forte foliation, la pression exercée sur la roche par la foreuse tend à provoquer des fissures qui s’orientent perpendiculairement au plan des foliations. Ces fissures constituent une zone de faiblesse favorisant le passage de la couronne. Le forage aura donc tendance à devenir perpendiculaire à la foliation). e) épaisseurs des lits (les déviations sont plus grandes pour des lits minces). f) cohésion des lits entre eux (des lits moins cohésifs entraînent de plus grandes déviations). g) ouverture et remplissage des joints. 5- Opérateurs de la foreuse a) formation b) expérience c) habileté, soin, etc. Singh (1998) classifie les déviations observées en 3 grands types : 1- Déviations graduelles : liées habituellement aux conditions géologiques. 2- Déviations brusques causées soit par le changement brusque des propriétés des roches ou de la poussée exercée. 3- Déviations aléatoires causées par des variations complexes de la géologie et des paramètres d’opération Si un forage accuse une trop forte déviation qui risque de faire manquer la cible visée, le foreur peut placer un coin dans le trou pour corriger la trajectoire. Le coin peut aussi être utilisé pour viser plusieurs cibles à partir du même trou. Par exemple, le projet Ansil de Falconbridge visait à définir une zone minéralisée à 4,000' de profondeur. Il était alors plus économique de descendre le plus bas possible par le même trou, placer un coin pour dévier vers le nord, le sud, l'est ou l'ouest. La figure 3.5 montre la pose du coin (Thompson arc-cutter) et la figure 3.6 illustre diverses utilisations, comme le forage d'une anomalie, sous un lac, ou d'une veine verticale à différents niveaux. Différents types de coins existent pour des fonctions particulières et certains coins recouvrables permettent de continuer le trou principal après que le trou dévié est terminé. Pour plus de détails, voir Cumming, p. 320-327 et Gagné et al., p. 9.17 - 9.19. RÔLE DU GÉOLOGUE Le géologue a d'abord le rôle de définir les cibles et de convaincre son employeur d'implanter les forages, mais quand la décision est prise, il doit planifier les aspects suivants : - Obtenir les permis nécessaires (MRN et MENVIQ) (ou s’assurer que le contracteur assume cette responsabilité) - Intervention en milieu forestier - Coupe de bois - Pose de ponceaux - Campements temporaires - Préparer les cartes de localisation comprenant : - sondages - points d’eau - chemins d’accès - ponceaux à faire - campement - aire d’entreposage - Concevoir le plan d’exécution de façon à minimiser les impacts sur l’environnement - Fournir les informations suivantes : - Profondeur de chaque sondage - Épaisseur de dépôts meubles à chaque site - Fréquence et type de tests d’orientation - Balisage des nouveaux chemins à faire - Utilisation (ou non) de matériel de stabilisation des forages (manchon aléseur, tubes carottiers spéciaux, etc.) - Consignes sur le retrait ou non des tubages - Établissement de l’horaire de travail - Lieu de livraison des boîtes de carottes - Contrôle ou non de la vitesse de pénétration (déviations) - Probabilité de cointage - Probabilité de cimentation - Probabilité de téléscopage (ex. passer de NQ à BQ) - Coordonnées des intervenants (téléphones à la foreuse, au motel, au bureau, au domicile,...) - Lors de l’exécution des sondages : - Orienter le départ du trou - Assurer une visite quotidienne au site de forage - Prendre la décision d'arrêter ou de continuer un trou - Relever l'orientation exacte du trou afin de faire les sections géologiques le plus précisément possible - Faire la description et l'étude des carottes (logging) - Couper les carottes et préparer des échantillons pour analyse Détermination de l'orientation du trou Si le trou est incliné, il faut indiquer l'axe de forage à l'aide de deux ou trois piquets et déterminer la position du collet et l'angle de forage pour atteindre la cible visée. Si l'emplacement du collet peut varier de quelques pieds, sur le même axe, le choix du point de départ sera fait avec le contremaître ou le foreur qui, pour sa part, doit placer son équipement au niveau sur un terrain relativement stable. Sous terre, les visées avant et arrières sont peintes sur les murs. L'inclinaison du trou peut être faite avec précision sur la tête de la foreuse à l'aide du clinomètre d'une boussole. La direction est mesurée à la boussole. Récupération de la carotte La carotte est l'image fidèle du terrain traversé, l'échantillon est donc très précieux et doit être traité avec beaucoup de soin. Il est donc recommandé de : a) Embaucher des foreurs expérimentés. b) Si les trous doivent être longs, ou la roche de mauvaise qualité, choisir un fort diamètre pour avoir la possibilité de diminuer en cours de forage. Plus le diamètre est gros, meilleure est la récupération. c) Le foreur doit surveiller la pression exercée sur la foreuse, la vitesse de rotation, le débit et la nature du fluide. d) A l'approche du minerai, il faut diminuer la longueur des passes pour éviter la perte de carottes par usure (fragments coincés). 3- sondage -- 15 e) En cas de perte de carotte, demander au foreur de recueillir les boues du passage dans le minerai. f) Dans les terrains difficiles (friables), utiliser une boue légère à la place de l'eau (eau + argile, bentonite, huile) qui assure la remontée des débris plus gros et dépose un film protecteur qui consolide les parois. On peut aussi utiliser un tube carottier à paroi triple qui empêche le contact de l’eau avec la carotte à la base du sondage. Rangement des carottes Les carottes sont placées par le foreur dans des boîtes rainurées spécialement conçues à cette fin. Chaque boîte, d'une longueur de 5' peut contenir cinq rangées, soit 25 pieds de carottes. Il est très important pour le géologue de bien s'entendre avec ses foreurs sur la façon de disposer les carottes dans les boîtes. La méthode la plus courante consiste à les disposer selon l’ordre naturel de lecture, i.e. : 0' >>>>> 5' 5' >>>>> 10' Chaque passe de 10' de longueur occupe deux rangées de la boîte. Lorsque des sections de carottes ne sont pas récupérées, il faut placer des baguettes (préparées à l'avance) ou des bouts de branche à la place. La lecture doit toujours donner la distance précise du collet du trou. Ainsi, avec 80' de mort-terrain, les trois premières boîtes de 25' sont inexistantes puisque vous commencez à compter au collet du trou. La boîte n°4 doit porter à l'intérieur et à l'extérieur (dans le bout) une note indiquant la non-existence des trois premières boîtes N.B. Le carottier à câble (Wireline) peut être ouvert par le haut (plus fréquent) ou par le bas. I1 faut donc disposer les carottes en conséquence . Le rangement des carottes et l'étiquetage des boîtes est la responsabilité du foreur, mais le géologue doit s'assurer que les indications dans le bout des boîtes sont rigoureusement fidèles à la réalité. La moindre erreur de disposition des carottes ou d'identification des boîtes risque de compromettre la pertinence de l'information recherchée. L'étiquette doit porter le nom du projet, le n° du trou et la profondeur couverte à partir du collet.

lundi 24 janvier 2011

Mines : le sous-sol africain a la cote

Mine de phosphate d' Ahotoé (Togo) près de Lomé. Mine de phosphate d' Ahotoé (Togo) près de Lomé.

En investissant autour de 10 milliards d’euros dans la région, grands producteurs mondiaux mais aussi juniors minières et sidérurgistes veulent sécuriser leurs approvisionnements face à une demande internationale toujours en hausse.

Ils sont partis à la conquête de l’Ouest : les trois premiers producteurs de fer mondiaux, le brésilien Vale et les australiens BHP Billiton et Rio Tinto (70 % de la production mondiale à eux trois), mais aussi leurs clients sidérurgistes, les chinois Chinalco et Shandong Iron and Steel, le franco-indien ArcelorMittal ou encore l’indien Tata Steel, sont bien décidés à faire des gisements de fer de l’Afrique occidentale une nouvelle source d’approvisionnements.

Et ils sont prêts à braver tous les dangers pour cela : s’associer avec des juniors minières à la réputation sulfureuse et opérer dans des zones reculées et politiquement instables. En moins de six mois, pas moins de cinq méga-accords miniers ont été annoncés, totalisant près de 10 milliards d’euros, dans trois pays jugés jusqu’alors risqués par les miniers : la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone.

C’est la conjoncture qui a replacé l’Afrique au centre du jeu mondial : la demande a considérablement augmenté depuis dix ans, dopée par la voracité de la Chine, qui développe son industrie. Les augmentations de production des deux pays leaders, l’Australie et le Brésil, ne sont pas suffisantes pour faire face. La Chine accroît sa production nationale, mais son minerai reste pauvre en fer (à peine 20 %).

Les prix ont explosé, passant, pour le minerai à 62 %, d’environ 60 dollars la tonne au début des années 2000 à 180 dollars fin avril sur les marchés à court terme. Depuis, un report stratégique des commandes chinoises a fait retomber ce prix autour de 115 dollars (environ 89 euros), mais la tendance de fond reste orientée à la hausse et pousse les miniers à investir.

De leur côté, les sidérurgistes tablent sur l’intégration verticale. Ils veulent acquérir leurs propres mines pour gagner en indépendance et surtout se prémunir contre la volatilité des cours, qui va s’aggraver avec le nouveau système de fixation des prix du fer, validé en mars : pour les gros volumes, il n’y a plus de prix fixes sur une année entière (long terme), tous les achats sont désormais négociés sur le marché (court terme).

La Guinée continue d’attirer

Dans ce contexte, les gisements ouest-africains aiguisent les appétits de tous : avec des réserves estimées entre 250 millions et 500 millions de tonnes, dont une bonne partie à 65 % de teneur en métal (soit le niveau des meilleures mines australiennes), ils ont de quoi séduire.

À Conakry, alors que se termine la phase délicate de la transition politique, on assiste à une véritable ruée vers le fer. Le 19 mars, Rio Tinto et Chinalco annonçaient un investissement de 2,2 milliards d’euros pour l’exploitation des lots nord du massif du Simandou, la troisième réserve mondiale de fer, isolée au cœur de la région de la Guinée forestière. Le 1er mai, c’était au tour de Vale de révéler son intention d’exploiter les lots sud de la même montagne. Pour 1,9 milliard d’euros, le numéro un mondial s’est offert 51 % de la filiale guinéenne de BSGR, la major minière de l’Israélien Benny Steinmetz, controversée pour avoir obtenu cette concession sous Lansana Conté alors qu’elle n’avait aucune expérience dans l’extraction de fer. Enfin, le 24 mai, la junior australienne Bellzone, dirigée par le Russe Nikolais Zuks, nouait un accord avec le China International Fund (CIF) pour l’exploitation du fer de Kalya, au centre du pays : 2,1 milliards d’euros d’investissements prévus.

Au Liberia voisin, c’est le géant BHP Billiton qui mène la danse : le 15 juin, il a noué un accord avec le gouvernement pour le développement de quatre mines de fer dans le pays, pour un investissement prévu de 2,3 milliards d’euros. De son côté, ArcelorMittal réactive son projet de redémarrage de l’ancienne mine joyau du pays, la Liberian American Mining Company (Lamco), obtenu en 2006.

Juste à côté, la Sierra Leone n’est pas épargnée : Shandong Iron and Steel a annoncé le 13 juillet un investissement de 1,2 milliard d’euros en vue de sécuriser 10 millions de tonnes par an à prix préférentiel, issues du gisement de Tonkolili d’African Minerals. Cette junior minière est dirigée par l’Australo-Roumain Frank Timis, personnage haut en couleur critiqué pour ses exagérations sur les ressources minérales de ses concessions.

Eviter la monoactivité

Jusqu’à présent, l’Afrique ne fournissait que 4 % du fer mondial, mais les experts prévoient que le continent représentera plus de 15 % de la production d’ici dix ans. La Mauritanie, pays leader du continent avec sa Société nationale minière (Snim), ne sera donc plus isolée. La Guinée affiche même l’ambition de devenir le troisième producteur mondial. Le Sénégal n’est pas oublié : il attend la création d’une coentreprise entre l’indien NMDC et ArcelorMittal pour l’exploitation du gisement de Falémé. Dans d’autres régions du continent, des pays riches en fer comme Madagascar (en négociation avec le sidérurgiste chinois Wisco) et le Gabon sont aussi courtisés.

Les gouvernements des pays ouest-africains à fort potentiel sont évidemment enthousiastes : « Cela faisait cinquante ans que nous étions assis sur des gisements sans rien en faire ! Demain, on pourra comparer le fer guinéen au pétrole nigérian, en termes d’apport à l’économie nationale », s’exclamait fin juin Mahmoud Thiam, le ministre guinéen des Mines. Reste à savoir si tous ces mégaprojets annoncés à grand renfort de publicité verront bien tous le jour, survivront aux aléas politiques et profiteront au plus grand nombre. Et si les pays concernés par cette aubaine sauront éviter l’écueil de la monoactivité.

(source : JA. Cliquer pour agrandir.)

des surprises pétrolières et gazières en réserve en Afrique

Au large du Ghana, le champ de Jubilee a été découvert en 2007.

En matière de pétrole et de gaz, l'Afrique est un espace sous-exploité qui, plus que jamais, a un rôle à jouer sur la scène mondiale. Tous les acteurs internationaux, et nationaux, lorgnent les gisements encore à mettre au jour.

Alors que le monde débat de l’imminence du pic pétrolier – quand la production, après une période de stagnation, commencera à décroître –, l’Afrique voit, elle, ses réserves augmenter et sa part à l’échelle de la planète croître. Le continent recèle aujourd’hui près de 10 % des réserves mondiales prouvées de pétrole (127,7 milliards de barils), contre moins de 8 % il y a dix ans. Selon les experts, ce chiffre pourrait vite atteindre 12 %. Les faits sont là : 20 % de l’accroissement des réserves dans le monde proviennent du continent.

« Il y a des opportunités massives en Afrique ! C’est la clé de notre croissance », assure Osman Shahenshah, directeur exécutif d’Afren, un producteur panafricain coté à Londres. La découverte au large du Ghana du champ de Jubilee, qui est entré en production mi-décembre, a été un élément révélateur du potentiel inexploité du continent. L’italien ENI s’est de fait lancé dans une série d’acquisitions, notamment dans les eaux togolaises. Pour lui, cela ne fait aucun doute : il y aura d’autres Jubilee.

Forer toujours plus profond

Même son de cloche chez Total. Pour Jacques Marraud des Grottes, directeur exploration et production pour la zone Afrique, « le continent reste une zone d’exploration importante car [Total n’a] pas tout découvert ». Le groupe français y a investi 5 milliards de dollars (environ 3,8 milliards d’euros) en 2010 et prévoit au moins autant en 2011. Mauritanie, Libye, Côte d’Ivoire (où Total est entré en novembre)… Autant de nouveaux pays pour le pétrolier, qui poursuit en outre ses efforts dans les « zones traditionnelles » comme l’Angola (ou le projet Pazfloor, à 220 000 barils par jour (b/j), entrera en production au dernier trimestre de 2011), le Nigeria et le Congo.

Le continent bénéficie d’au moins deux éléments convergents. D’abord la technologie, qui permet de forer plus loin (au-delà de 1 500 m de profondeur d’eau) mais aussi de récupérer du pétrole dans des champs déjà exploités. C’est le cas du champ Anguille, au Gabon, exploité depuis quarante ans par Total et dans lequel la firme a décidé de réinvestir 1,4 milliard d’euros pour extraire 100 millions de barils supplémentaires. L’autre signal est le prix, qui, en 2010, a tourné autour de 72 dollars le baril et devrait atteindre les 85 dollars en moyenne en 2011. La production africaine, aujourd’hui de 10 millions de b/j, devrait atteindre 14 millions de b/j en 2015 et 20 millions d’ici à 2030, estime Duncan Clarke, expert international.

Si l’Afrique de l’Ouest, et notamment le golfe de Guinée, concentre aujourd’hui la majeure partie des investissements pétroliers (en dix ans, ils ont été multipliés par dix dans la région, pour atteindre 15,6 milliards de dollars cette année), aucune zone ne sera épargnée par les foreuses : l’Afrique de l’Est, notamment la Tanzanie et le Mozambique, ou l’américain Anadarko a déjà annoncé une découverte de gaz et où ENI entamera bientôt les travaux de forage ; la région des Grands Lacs, avec des réserves prouvées de 2 milliards de barils sous le lac Albert, en Ouganda ; l’Afrique du Nord, où les projets se multiplient, notamment en Libye et en Tunisie… Plus de 250 milliards de dollars ont été investis ces dix dernières années, et la tendance devrait s’accroître.

Gazprom mise sur Lagos

Le gaz naturel est l’autre avenir du continent, notamment au nord du Sahara. Mais l’Angola et le Nigeria (70 % des réserves subsahariennes), à travers la production de gaz naturel liquéfié (GNL), sont amenés eux aussi à renforcer leur rôle sur le marché mondial. Lagos, déjà troisième producteur de gaz du continent (24,9 milliards de m3 produits en 2009), détient les premières réserves prouvées africaines (5 250 milliards de m3) devant l’Algérie.

Le premier exportateur mondial de gaz, le russe Gazprom, ne s’y est d’ailleurs pas trompé, qui a décidé d’investir 2,5 milliards de dollars dans une coentreprise avec la Nigerian National Petroleum Corporation. Toujours dans la course pour sécuriser ses investissements en hydrocarbures, la Chine investit elle aussi dans le gaz. Le premier raffineur du pays, Sinopec, a racheté fin novembre les parts d’un champ gazier de l’américain Chevron en Angola, pour 680 millions de dollars.

La dépendance mondiale aux hydrocarbures africains n’est pas près de fléchir. L’année dernière, le Nigeria a surpassé l’Arabie saoudite en devenant le troisième fournisseur de pétrole des États-Unis. Washington prévoit une dépendance au pétrole africain de 25 % en 2015. La Chine est le premier client de l’Angola, troisième producteur d’or noir du continent. Enfin, l’Europe entend profiter des divers projets gaziers du continent (Medgaz, Transsaharien, etc.) pour réduire sa dépendance au gaz russe.

Geo-Africa à la conquete de l'espace

Nom de code : Geo-Africa. Ce réseau satellitaire d’observation pan­africain est peut-être la prochaine grande réalisation de l’Union africaine, soutenue financièrement par l’Union européenne, si le projet voir le jour. EADS est évidemment en lice comme constructeur, mais c’est surtout le promoteur du projet.

Le groupe mise beaucoup sur le développement des activités satellitaires sur le continent. Sa filiale Astrium travaille au corps la plupart des agences spatiales de la région. L’Algérie (avec Alsat2) a même envoyé des stagiaires au centre d’EADS à Toulouse, en France. Et en Afrique du Sud, au Nigeria, en Mauritanie, au Gabon ou au Mali, « il y a de vraies politiques et de vraies ambitions », assure Jean-Philippe Gouyet. Des discussions sont également en cours avec la présidence sénégalaise pour un projet de satellite consacré à l’agriculture (érosion des sols, avancée du désert…). Le marché est ouvert.

samedi 8 janvier 2011

ogni fine è un inizio

Se ci fermiamo al presente, il lavoro è compiuto solo a metà, e ogni buona storia ha bisogno di un finale. Anche per questo, seguendo il «copione» del numero monografico dell'anno scorso, dedicato alle origini, abbiamo scelto di dedicare la rivista che sfogliate al tema della fine. Dalla fine di ogni singolo individuo alla fine del cosmo, passando per il divenire di tutte le cose. Certo, su qualche argomento - come la futura evoluzione del nostro pianeta o dell'intero universo, ma anche sull'esaurimento delle risorse - la scienza non può che offrire speculazioni, in base a quanto sappiamo del passato e in base alle teorie che abbiamo saputo elaborare sul mondo che ci circonda. Ma in fondo è anche o soprattutto questa la missione dell'impresa scientifica: estrapolare dai fenomeni e prevedere gli eventi futuri. Così in questo numero affrontiamo questioni eterogenee, accomunate solo dall'osservazione che ogni «oggetto» di cui parliamo avrà, o potrebbe avere, un fine. Si parte dalla fine individuale di ciascuno di noi, dai perché della mortalità a una profonda riflessione etica sull'istante esatto in cui ha termine una singola vita, un argomento che ha risvolti delicatissimi nella scelta di quando espiantare gli organi per un trapianto. Perché la fine di una vita può essere il nuovo inizio di un'altra. Di qui, ci spostiamo a visitare via via il mondo a una scala sempre più ampia, incontrando la fine delle ultime civiltà indigene di questa Terra, con la cui scomparsa muoiono intere culture che difficilmente lasceranno traccia di sé. Per poi inoltrarci nella fine delle specie, dalla singola alle grandi estinzioni di massa, compresa quella in atto oggi. E scoprire che la vita ha sempre saputo rinascere dalle proprie ceneri, per presentarsi in altre «infinite forme bellissime», come diceva Charles Darwin. Guarderemo anche alla fine delle risorse, che in molti casi la civiltà moderna sta sfruttando oltre il limite della sostenibilità, prima di passare all'ultimo, grande capitolo, che abbraccia la fine della Terra (senza prestare orecchio alle infinite paure millenaristiche che ci sentiamo snocciolare come una litania da sedicenti futurologi), del sistema solare, dell'universo e, forse, anche del tempo. E anche qui, in ogni singolo caso, ogni fine sarà l'indispensabile premessa di un nuovo inizio. In un certo senso, anche questo numero è una fine. Ma no, non c'è nessun motivo di allarmarsi. «Le Scienze» continuerà ad accompagnarvi e a raccontarvi il cammino della scienza con la stessa passione e lo stesso impegno di sempre. Semplicemente, a partire dal numero di dicembre troverete una rivista un po' diversa. Avremo una nuova veste grafica, nuova ed elegante, e un giornale più ricco e più vario, con qualche rubrica in più e qualche altro compagno di viaggio. Un nuovo inizio, dunque, con il numero di fine anno, perché ancora una volta vogliamo provare a darvi di più.